Histoire n°17 [Partie 5] : Quand le corps s’éveille – Chapitre 2 : Le lycée

Virginie reprit ses esprits après avoir parlé de sa première expérience avec le copain de son frère. Elle se tourna vers Steve, un sourire en coin, et ajouta :

— Maintenant, je vais te raconter ce qui s’est passé au lycée Simone Weil de Dijon. 

À 18 ans, j’étais une jeune femme pleine de vie et d’énergie. Quand j’ai commencé ma dernière année de lycée, j’étais tellement impatiente de vivre de nouvelles expériences. 

Un jour, après une séance de sport, je me suis retrouvée dans les vestiaires avec mes camarades. L’ambiance était légère, il y avait des rires et des discussions partout.

Et là, dans un moment d’inattention, mon essuie-tout est tombé au sol. Je t’assure que j’étais surprise et un peu exposée. À ce moment-là, ma poitrine était bien visible de mes camarades, et tout le monde a soudainement cessé de rire. Le silence est tombé. J’ai senti une chaleur envahir mes joues. Je me suis sentie tellement vulnérable, surtout en sachant que toutes les filles me regardaient. Mais tu sais quoi ? Au lieu de me laisser envahir par la honte, quelque chose en moi s’est réveillé.

Certaines filles ont commencé à commenter. Au début, je pensais que ma poitrine n’était pas belle, mais elles m’ont dit que j’étais jolie. Certaines ont même dit que je devais plaire aux hommes avec une telle poitrine. Ces commentaires m’ont surprise, mais d’un autre côté, je me suis sentie rassurée. Cela m’a aidée à voir mon corps sous un autre jour, avec un regard plus bienveillant.

virginie vestiaire

J’ai pris une profonde inspiration et je me suis redressée. Un sourire sur le visage, j’ai réalisé que cet incident, aussi gênant soit-il, pouvait être une occasion de me montrer sous un autre jour. J’ai ramassé mon essuie-tout, j’ai rigolé avec mes amies et j’ai même fait une blague sur la situation. Et tu sais quoi ? Mes camarades, loin de se moquer, ont admiré ma capacité à rester calme et à transformer ce moment embarrassant en un moment de rire partagé.

Cet instant, bien qu’imprévu, a vraiment marqué un tournant dans ma vie. J’ai compris qu’il était essentiel d’accepter mes imperfections, de m’aimer telle que je suis, y compris ma poitrine, qui fait partie de moi. Depuis ce jour-là, je me sens beaucoup plus confiante dans ma peau, prête à affronter le monde avec un nouveau regard.

Ensuite, en rentrant en classe, j’étais le centre des conversations, tant entre filles qu’entre garçons. C’était comme si tout le monde avait quelque chose à dire à propos de ce qui s’était passé. Et, bien sûr, certains garçons me regardaient, et il y en avait un en particulier qui ne cessait de me fixer : Jonathan.

Il me faisait fondre, Steve, parce qu’en secret, j’étais vraiment amoureuse de lui. J’avais toujours été un peu timide autour de lui, mais cette fois, son regard me semblait différent. C’était étrange, mais ça m’a aussi donné une petite confiance en moi. Je me suis dit qu’il pourrait enfin remarquer que j’étais là, que je pouvais lui plaire.

Steve, intrigué, me demande alors si quelque chose s’est passé avec Jonathan. Je reprends alors, un petit sourire en coin :

— Oui, le lendemain, alors que j’étais seule en classe, il est arrivé. On a commencé à discuter, tranquillement. Au début, c’étaient juste des banalités, mais très vite, il a commencé à parler de ma poitrine. Il me demandait comment elle était, si c’était vrai qu’elle était aussi grosse que les filles le disaient. 

Je me souviens encore de son regard, un peu taquin mais aussi curieux, comme si ce sujet était devenu plus important qu’il n’y paraissait. J’étais un peu déstabilisée, mais en même temps, c’était Jonathan, celui que j’avais toujours un peu idéalisé. Je ne savais pas comment réagir, mais en même temps, quelque part, ça me faisait plaisir qu’il remarque ce que les autres avaient déjà remarqué.

Je voyais bien que son regard passait souvent sur mes seins, et ça me perturbait un peu, mais d’un autre côté, je me sentais désirée. C’était étrange, mais aussi excitant de voir qu’il me regardait différemment. Puis, j’ai remarqué qu’il hésitait, qu’il avait une question qui lui brûlait les lèvres, mais qu’il n’osait pas vraiment la poser.

Finalement, il prit son courage à deux mains et me demanda, un peu gêné :

— Est-ce que… est-ce que je peux les voir ? Il ajouta, presque à voix basse, qu’il n’en avait jamais vu.

J’étais sous le choc. C’était tellement direct et inattendu. Je ne savais pas trop comment réagir, mais d’un côté, ça me montrait qu’il était vraiment curieux, qu’il me voyait d’une manière différente de tous les autres garçons. Je crois que, même si ça m’a déstabilisée, une part de moi était aussi flattée qu’il me demande ça.

Je pouvais sentir mon cœur battre plus fort dans ma poitrine alors que je jetais un dernier coup d’œil autour de moi. Jonathan était là, tout près, et son regard se posait sur moi d’une manière différente. Ce n’était plus seulement de la curiosité. C’était plus profond, plus intense. C’était comme s’il attendait quelque chose, et je savais que l’instant était crucial.

Une partie de moi se sentait nerveuse, incertaine, mais une autre, plus audacieuse, me poussait à aller plus loin. Je le sentais dans l’air, cette tension entre nous, ce désir silencieux qui montait. Ce moment, c’était le mien. C’était le moment de décider si j’allais franchir cette frontière, d’affronter la vulnérabilité et l’incertitude, mais aussi de m’affirmer.

Avec une respiration plus profonde, je déboutonnai lentement ma blouse, me sentant presque libre d’un poids que je ne savais pas avoir. Jonathan ne détachait pas ses yeux de moi, ses lèvres légèrement entrouvertes, comme s’il attendait, hésitant lui aussi. Mais je pouvais voir dans son regard qu’il voulait en savoir plus, qu’il n’osait pas tout à fait briser cette frontière.

Je sentais la chaleur monter en moi, mais aussi une assurance nouvelle. J’étais là, présente, et cette situation n’était plus juste une question de curiosité. C’était une question de pouvoir, d’embrasser mon propre désir, de savoir que j’avais le contrôle. Lentement, je laissai tomber ma blouse, et le regard de Jonathan ne quitta pas mes yeux, même si je savais que son attention était toute sur moi.

La tension entre nous était palpable, chaque geste, chaque regard renforçant ce lien qui s’était tissé dans l’air, suspendu, prêt à exploser.

Jonathan me regardait avec une intensité nouvelle, ses yeux fixés sur moi. C’était comme si tout autour de nous avait disparu, que nous étions seuls dans cet instant suspendu. Je me sentais d’un coup plus fort, plus consciente de ce que je représentais. C’était comme si, pour la première fois, je voyais mon corps sous un autre jour. Il n’était plus juste une partie de moi, c’était un atout, quelque chose de puissant que je n’avais jamais pleinement compris auparavant. Mais, en cet instant, tout semblait plus clair.

Je savais que ce moment était intense, qu’il marquait un tournant pour nous deux. La tension était palpable, et je pouvais sentir le regard de Jonathan, un mélange de désir et d’admiration dans ses yeux.

Mais alors que tout semblait prêt à basculer, la sonnerie retentit soudainement, brisant l’instant.

Ce bruit abrupt nous ramena brutalement à la réalité. Les éclats de la journée reprenaient leur place, et je ressentis un étrange mélange de déception et de soulagement. C’était comme si l’air autour de nous redevenait lourd, et que, d’une certaine manière, nous avions été tous les deux ramenés à nos vies, à nos rôles.

Le lendemain, j’attendais, adossée contre le mur de la remise des équipements sportifs, mon cœur battant un peu plus fort à chaque seconde qui passait. L’endroit était calme, à l’abri des regards indiscrets. Jonathan ne tarda pas à me rejoindre, un sourire en coin, le regard brûlant d’une lueur impatiente.

— T’as pas eu trop de mal à me rejoindre ? murmurai-je en jouant distraitement avec une mèche de cheveux.

— Non, j’ai prétexté un coup de main au prof de sport, répond-il en s’approchant.

Un silence chargé s’installa, nos souvenirs de la veille flottant dans l’air entre nous. L’interruption soudaine de la sonnerie nous avait laissés sur notre faim, et l’envie d’aller plus loin vibrait dans chaque geste, chaque regard échangé.

Jonathan tendit la main et effleura doucement mon bras, remontant jusqu’à mon épaule nue sous mon chemisier légèrement entrouvert. Je frissonnai, mais ne reculai pas. Au contraire, je me rapprochai, happée par son odeur, par la chaleur qu’il dégageait.

— On en était là, murmure-t-il en inclinant la tête vers moi, ses lèvres frôlant les miennes sans les toucher immédiatement.

Je retins mon souffle, puis cédai, écrasant ma bouche contre la sienne avec une ardeur impatiente. Le baiser s’approfondit, nos corps se cherchèrent, se pressant l’un contre l’autre avec cette urgence propre aux premières fois.

Les doigts de Jonathan glissèrent sous le tissu léger de mon chemisier, caressant la peau tiède de mes reins. Je frissonnai et m’accrochai à lui, sentant le désir monter, plus fort encore que la veille. Ici, personne ne viendrait nous interrompre.

Mon souffle se coupa quand il descendit ses lèvres le long de ma mâchoire, effleurant la courbe sensible de mon cou. Je basculai légèrement la tête en arrière, offrant plus d’accès, tandis que mes propres mains exploraient à leur tour, découvrant la fermeté de son dos sous le tissu fin de son t-shirt.

Jonathan me plaqua doucement contre le mur, nos souffles se mêlant, nos corps vibrant à l’unisson. Cette fois, nous n’avions plus de raison de nous arrêter.

Jonathan défit lentement les boutons de mon chemisier, son regard accroché au mien, cherchant dans mes yeux cette même impatience qui le consumait. Un à un, les petits boutons cédèrent sous ses doigts habiles, révélant progressivement la peau douce de ma poitrine, frémissante sous son souffle chaud.

Lorsqu’il glissa enfin ses mains sous le tissu, la chaleur de sa peau contre la mienne fit naître un frisson le long de mon échine. Je retins un soupir, mais mon corps parla pour moi : je me cambrai légèrement sous ses caresses, pressant mon ventre contre lui dans un mouvement instinctif.

— Tu es magnifique, murmure-t-il en effleurant la courbe de mes hanches, ses pouces traçant des cercles lents sur ma peau nue.

Je fermai les yeux un instant, savourant cette sensation, cette douce torture qui attisait encore plus mon désir. J’attrapai le bas de son t-shirt et le remontai, effleurant son torse du bout des doigts avant de l’aider à s’en débarrasser complètement.

Le contact peau contre peau fut électrisant. Jonathan me rapprocha encore, nos souffles se mêlant alors qu’il captura à nouveau mes lèvres, plus avide cette fois. Ses mains remontèrent le long de mon dos, glissèrent sur mes épaules avant de redescendre lentement, caressant chaque centimètre de ma peau frémissante.

Notre étreinte devint plus pressante, plus urgente. Ici, à l’abri des regards, nous pouvions enfin laisser libre cours à cette envie qui nous consuma depuis la veille.

Ce fut la première fois qu’un garçon me toucha. Ses caresses furent douces, hésitantes, comme s’il craignait de briser quelque chose de précieux. Son regard chercha le mien, s’assurant à chaque geste que je me senti bien, que je voulu continuer.

Ma peau frissonna sous ses doigts, une chaleur nouvelle se propagea en moi. Chaque contact éveilla des sensations inconnues, un mélange de nervosité et d’excitation qui fit battre mon cœur plus vite.

Il m’enveloppa de sa tendresse, prit son temps, respecta mes silences et mes soupirs. Jamais je ne m’étais sentie aussi vulnérable et pourtant, aussi en sécurité. Ses mains explorèrent avec une délicatesse infinie, découvrant peu à peu ce territoire encore inconnu pour nous deux.

Son souffle effleura mon visage, son regard s’assombrit de désir, mais il ne se pressa pas. Ce fut une découverte partagée, un moment suspendu où le temps sembla s’effacer.

Je m’abandonnai à ses caresses, à sa présence rassurante. 

Mon chemisier s’ouvra lentement, révélant mon soutien-gorge. Les mains de Jonathan glissèrent dans mon dos, et je compris qu’il désira dégrafer mon soutien-gorge. Tout en m’embrassant, il libéra mes bretelles, exposant ma poitrine. Sa main chaude la caressa, une tendresse qui fit frémir mes sens, mes tétons se durcissant sous l’effet de cette caresse. Mon corps se tendit, frissonnant sous ses gestes, chaque mouvement éveillant une nouvelle vague de désir.

Jonathan prit un de mes tétons en bouche, sa langue le caressant avec une délicatesse exquise. Ses mains descendirent lentement, et il défit le bouton de mon pantalon, ses doigts effleurant ma toison, frôlant mon intimité. Je sentis son toucher, sa présence, qui m’enveloppa complètement. 

– Tu es toute humide, me dit-il.

Ses mots me faisait rougir, et il continua ses caresses, chacune d’elles me procurant un plaisir intense. Bientôt, des gémissements échappèrent à mes lèvres, marquant l’ampleur de ce qu’il éveilla en moi. Un frisson me parcourra alors qu’une vague de plaisir m’envahit pour la première fois grâce à lui. Il recula légèrement, ses yeux ancrés dans les miens, et lentement, il ouvra son pantalon, libérant sa queue.

Il prit ma main et la guida doucement, la posant sur sa queue, m’incitant à suivre son rythme. Ses mouvements furent lents et mesurés, et je sentis l’intensité de chaque geste. Lorsqu’il lâcha ma main, je continuai à le caresser délicatement, cherchant à lui apporter autant de plaisir qu’il m’en donna. Il atteignit rapidement l’extase, son corps se tend sous l’intensité du moment. 

Jonathan m’embrassa tendrement, puis se recula légèrement, un sourire malicieux sur les lèvres. 

— J’aimerais te demander une petite faveur, dit-il doucement.

Je le regardai, le cœur léger, emportée par l’atmosphère qui nous enveloppait. 

— Tu peux tout me demander, répondis-je, un sourire rêveur sur les lèvres. Je suis sur un petit nuage. 

Il sembla réfléchir un instant, puis, avec une touche d’hésitation, il me posa une question qui me prit au dépourvu. 

— Serais-tu d’accord de montrer ta poitrine à Vincent, mon meilleur ami ? 

La surprise me saisit un instant, mes pensées se bousculant. Je le regardai dans les yeux, et, après un moment de réflexion, je lui répondis, plus calme que je ne l’aurais imaginé. 

— Oui, murmurai-je, intriguée par sa proposition.

Jonathan prit son téléphone et composa le numéro de Vincent, tandis que je me rhabillais lentement, mon esprit toujours perturbé par la demande inattendue.

Quelques minutes plus tard, Vincent arriva. Je ne pouvais m’empêcher de remarquer qu’il ne correspondait pas tout à fait à mes attentes physiques, mais je voulais faire plaisir à Jonathan, et cela comptait plus à ce moment-là.

Je me sentais un peu nerveuse, mais je savais que j’étais prête à suivre le mouvement. Avec une légère hésitation, je retirai ma blouse, exposant ma peau, et jetai un regard vers Jonathan, cherchant un signe d’approbation. Mon geste était lent, mes pensées s’entremêlant, mais je restai calme, sachant que cette décision avait été prise en toute conscience.

Je pris une inspiration profonde, avant de lentement retirer mon soutien-gorge, exposant ma poitrine à la lumière pour la première fois devant eux. Un frisson me parcourut, mêlant une sensation de vulnérabilité et de curiosité, mais aussi une certaine assurance dans ce geste.

Vincent, regardant Jonathan, dit avec une sorte d’admiration dans la voix : 

— Ha oui, tu avais raison, elle est vraiment énorme, sa poitrine. 

Ils me regardèrent en silence pendant un moment, une légère tension dans l’air. Après un instant, je repris mes vêtements lentement, cherchant à me rhabiller avec calme. Jonathan me sourit et me dit : 

— On se rappelle plus tard.  

Cependant, malgré ses paroles, je n’eus plus de nouvelles de lui par la suite.

Steve regarda Virginie, curieux, et demanda :

— Alors, est-ce qu’il y a encore quelque chose entre toi et Jonathan ?

Elle le regarda un instant avant de répondre doucement :

— Non, il n’y a plus rien eu entre nous.

Il hocha la tête, comme s’il comprenait, puis la fixa avec un sourire.

—Tu as vécu d’autres expériences ? Demanda Steve.

Steve pose des questions à Virginie
Steve pose des questions à Virginie

Virginie prit une profonde inspiration avant de lui confier :

— Oui… j’ai eu une expérience particulière avec Léa, une amie de classe. C’était quelque chose d’inattendu, mais qui m’a marquée.

Un jour, j’ai dû travailler sur un exposé avec Léa. Nous nous entendions bien, sans être particulièrement proches. Pourtant, ce soir-là, quelque chose allait changer.

Nous étions installées sur mon lit, entourées de feuilles et d’un ordinateur ouvert sur notre sujet d’étude.

La lumière douce de la lampe créait une atmosphère presque intime. Au fil des discussions, la conversation dériva, doucement, vers des sujets plus personnels.

— Dis, Virginie… tu as déjà eu des relations avec des garçons ?

Sa question, posée avec un air faussement désinvolte, me surprit un instant. J’esquissai un sourire, amusée.

— Oui, j’ai eu quelques histoires, lui répondis-je en partageant quelques anecdotes légères, ponctuées de rires.

Elle m’écoutait attentivement, ses yeux brillants d’une curiosité que je ne lui connaissais pas. Puis, après un court silence, elle reprit, sa voix légèrement plus basse :

— Et avec une fille… ça t’est déjà arrivé ?

Je la regardai. Son visage restait calme, mais son regard cherchait le mien avec une intensité nouvelle. Je sentis mon cœur battre un peu plus fort.

— Non, jamais, répondis-je en haussant doucement les épaules. Mais peut-être qu’un jour…

Mon ton se voulait léger, mais l’ambiguïté flottait dans l’air. Léa esquissa un sourire mystérieux.

— Peut-être qu’un jour, hein ? répéta-t-elle, son regard ne quittant pas le mien.

Un silence s’installa. Ni gênant, ni lourd. Plutôt chargé d’une tension douce, inattendue. J’avais la sensation que quelque chose d’inédit était sur le point de se produire, sans que l’on prononce un mot de plus.

Elle se rapprocha légèrement, sous prétexte de me montrer une phrase sur l’écran. Nos épaules se frôlèrent. Ce contact léger suffit à faire naître un frisson imperceptible le long de ma peau. Je sentis son parfum, discret mais enivrant.

— Tu sais… reprit-elle dans un murmure, il y a une première fois à tout.

Je tournai la tête vers elle. Nos visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Son regard, cette fois, ne cherchait plus de réponse. Il attendait seulement une permission.

Et dans cette attente silencieuse, je compris que certaines découvertes ne demandaient qu’un souffle pour éclore.

Nos bouches se frôlèrent un instant. Ce simple contact, aussi léger qu’un souffle, fit naître un frisson inattendu. Puis, sans hésitation, elle m’embrassa. Un baiser doux, hésitant, comme une question silencieuse.

Je restai immobile un moment, surprise par la tendresse du geste. Son regard chercha le mien, à la fois sûr et vulnérable.

— Est-ce que tu veux aller plus loin ? murmura-t-elle.

Ses mots flottèrent dans l’air, suspendus. Je ne compris pas tout de suite ce qu’elle voulait dire. Mon esprit cherchait encore à donner un sens à cet instant inattendu.

Puis, avec une lenteur délibérée, elle retira son t-shirt. Son geste n’était pas précipité, mais plutôt empreint d’une certaine assurance tranquille. Là, devant moi, elle se tenait en soutien-gorge, sans chercher à dissimuler quoi que ce soit.

Je restai sans voix. Ce n’était pas tant ce que je voyais qui me troublait, mais ce que cela réveillait en moi. Un mélange de curiosité, de crainte et d’excitation. Comme si un nouveau territoire, inconnu mais fascinant, s’ouvrait devant moi.

— Tout va bien, Virginie ? demanda-t-elle doucement, percevant sans doute mon hésitation.

Je levai les yeux vers elle. Son sourire était rassurant, dénué de toute pression. À cet instant, je compris que ce moment ne parlait pas seulement de découverte, mais aussi de confiance.

Je pris une profonde inspiration.

— Oui… Tout va bien.

Et dans ce regard échangé, plus que dans n’importe quel mot, se trouvait la promesse d’une exploration douce, sincère et patiente.

Elle me regarda, ses yeux brillant d’une lueur d’admiration.

— Est-ce que je peux voir ta poitrine ? demanda-t-elle doucement, une légère hésitation dans sa voix. En échange, je te montrerai la mienne. 

Je fus prise par un instant de réflexion, mais un sourire se dessina sur mes lèvres. 

—  D’accord, répondis-je, mon cœur battant un peu plus fort.

Nous commençâmes lentement à retirer nos hauts. Lorsqu’enfin mes seins furent dévoilés, je vis dans ses yeux une lumière d’excitation, un mélange d’admiration et de curiosité qui me fit sourire davantage. 

— Tu es magnifique, murmura-t-elle, ses mains tremblantes légèrement.

Elle s’approcha de moi et, sans un mot, elle posa une main douce sur ma peau. Ses gestes étaient délicats, presque timides. 

—  C’est agréable, soufflai-je, fermant les yeux en savourant la tendresse de ses caresses.

Elle continua à me toucher doucement, puis se pencha et déposa un baiser léger sur ma poitrine, me faisant frissonner. Je n’avais jamais ressenti une telle douceur, et j’avais envie de lui rendre ce plaisir. 

—  Laisse-moi faire de même, dis-je en la regardant dans les yeux, m’approchant d’elle.

Elle hocha la tête, un sourire timide sur les lèvres, et tendit son corps vers moi. 

— Vas-y, murmura-t-elle, sa voix remplie de désir. 

Je caressai doucement ses seins, ses soupirs d’approbation me guidant dans mes gestes. Elle se laissa faire, me poussant à explorer davantage.

Au bout de quelques instants, elle se redressa légèrement et me regarda, un éclat de désir dans ses yeux. 

—  J’ai envie de plus, dit-elle avec une voix pleine de désir. Puis, lentement, elle commença à retirer son pantalon. Je la suivis et, quelques instants plus tard, nous nous retrouvâmes toutes deux en petites culottes. Elle me tendit la main. 

—  Maintenant, on va encore plus loin, dit-elle en souriant.

Je pris sa main et, dans un silence chargé de tension, nous nous retrouvâmes face à face, vulnérables et ouvertes. Elle caressa doucement mes jambes, remontant peu à peu vers mon intimité, chaque geste créant une sensation douce et enivrante. 

—  C’est… incroyable, murmurai-je, fermant les yeux sous l’effet de ses caresses. 

—  J’ai l’impression de découvrir quelque chose de nouveau, ajoutai-je.

Ses mains étaient habiles, et je sentis l’excitation croître en moi. 

—  Ne t’arrête pas, soufflai-je, me perdant dans cette sensation nouvelle.

A tour de rôle, nous gémissons pour atteindre l’orgasme. 

Ce fut ma première expérience avec une fille et j’ai adoré. 

Le lendemain, je me rendis chez Léa pour poursuivre notre travail sur l’exposé. Une fois celui-ci bien avancé, Léa me suggéra de passer la nuit chez elle, ce que j’accepta avec enthousiasme. Pour la nuit, Léa me prêta un long t-shirt moulant, qui épousait délicatement mes formes, laissant mes mamelons légèrement visibles et s’arrêtait juste au-dessous de mes fesses. Épuisées par notre soirée studieuse, nous nous glissons sous les draps et s’endormons rapidement.

Le lendemain matin, un délicieux petit-déjeuner nous attendait dans la cuisine. Je m’attendais à un moment tranquille en tête-à-tête avec Léa, mais je fus surprise de découvrir ces parents et son petit frère déjà attablés. En entrant dans la pièce, je sentis immédiatement les regards se poser sur moi. Avec mon t-shirt moulant qui s’arrêtait juste sous mes fesses, je ne passais clairement pas inaperçue. Un léger malaise me gagna tandis que j’échangeais un regard avec Léa, qui esquissa un sourire amusé.

virginie petit dej

Elle m’adressa un sourire rassurant avant de me présenter à ses parents. Après quelques échanges cordiaux, elle m’indiqua l’endroit où se trouvaient les céréales Chocapic (mes préférées).

Je m’approchai de l’armoire située en hauteur et ouvris la porte. Pour attraper le paquet, je dus me hisser légèrement sur la pointe des pieds, tendant les bras au maximum. Dans le mouvement, je sentis mon t-shirt remonter lentement, dévoilant davantage mes fesses et mon intimité, mais absorbée par mon geste, je n’y prêtai pas attention. Derrière moi, un silence s’installa brièvement, interrompu par le bruit d’une cuillère reposée sur la table.

Dès que je revins avec les céréales, je remarquai les regards furtifs posés sur moi. Un peu gênée, je baissai légèrement les yeux avant de m’installer à table aux côtés de Léa. Heureusement, la conversation reprit rapidement, et l’ambiance se détendit.

Après ce bon petit-déjeuner, je me tournai vers la mère de Léa et lui demandai poliment si je pouvais prendre une douche. Avec un sourire bienveillant, elle accepta et me donna tout ce dont j’avais besoin : une serviette propre, du gel douche et même un shampoing au parfum délicat. Ravie, je remerciai chaleureusement la maman de Léa avant de me diriger vers la salle de bain.

Je laissai l’eau chaude couler sur ma peau, profitant pleinement de ce moment de détente. Alors que je me savonnais, mon esprit dériva vers la scène du petit-déjeuner. Je revoyais les regards posés sur moi lorsque j’avais attrapé les céréales, se demandant si j’avais réellement imaginé cet instant de silence ou si tout le monde avait réellement remarqué ma tenue.

Soudain, un bruit de porte la tira de ses pensées. Avant même que je ne réagisse, celle-ci s’ouvrit, laissant apparaître le père de Léa. Surprise et figée sur place, je le regardai, les yeux écarquillés.

— Ne t’inquiète pas, j’en ai pour deux minutes, je dois partir travailler, dit-il d’un ton détendu avant de se diriger vers l’armoire pour y récupérer quelque chose.

La paroi de la douche, en verre transparente, ne cachait rien de mon corps. Je remarquai le bref regard du père de Léa avant qu’il ne détourne les yeux pour récupérer ce dont il avait besoin.

Je n’étais pas particulièrement pudique et ne cherchai pas à me cacher davantage. Après tout, c’était un simple imprévu, et il semblait pressé par son départ au travail.

— Tu as une très belle poitrine et assez développée pour ton âge, dit-il en me regardant. 

Son compliment me fit rougir un peu avant de le remercier. Un léger sourire flottant sur mes lèvres, Je laissai l’eau couler encore un instant, puis terminai tranquillement ma douche. 

Son père se trouvait toujours là, je décidai de sortir de la douche. Son père me regarda et me donna ma serviette. 

— Merci.

La salle de bain était assez étroite, et nos corps se touchaient alors que je m’essuyais. Son regard était assez présent, il ne me quittait plus des yeux. 

— Tu as déjà vu une queue d’un homme. 

Je répondis par un timide ‘oui’. Sa question m’avait surprise. Alors que je le regardai, il sorti sa queue de son pantalon, il se la caressa sans gêne devant moi

Il s’avança dans ma direction, prit ma main et me tira vers lui. Il m’agrippa par la taille et m’installa sur le plan de travail de la salle de bain. Il écarta mes jambes, offrant une vue sur mon intimité. Il prit la boite et en sorti un préservatif Durex, l’enfila sur sa queue. Il fit glisser son sexe sur ma toison.

— Tu es bien humide, ça t’excite de t’exhiber comme tu le fais, montrer ton cul à ma famille.

— Mais…. C’est Léa qui m’a donné le T-shirt. Ce n’était pas voulu.

— Je suis sûr que tu dois être une belle salope. 

Ce fut la première fois que j’entendis ce mot à mon sujet. Je me sentais troublée, et pourtant, une part de moi était excitée. 

Je senti son sexe passé sur mon intimité, il s’enfonça doucement. Il commença ses va-et-vient dans ma chatte, ses mains me palpaient la poitrine et pinça mes tétons. J’étais à sa merci. 

Je gémissais de plus en plus en fort. 

— Tais-toi, on va t’entendre. 

Il mit ses doigts dans ma bouche pour éviter que je crie. Il accéléra pour jouir rapidement. Dès qu’il eu terminé, il se retira et enleva son préservatif. 

— Et que ceci reste entre nous.

Sans attendre ma réponse, il quitta la salle de bain en jetant un dernier coup d’œil sur mon corps.  Je restai ainsi nue quelques secondes avant de reprendre mes esprits. Je pris l’essui et le noua autour de moi.   

En rentrant dans la chambre de Léa, simplement entourée de ma serviette, je m’arrêtai net en apercevant le petit frère de mon amie assis sur le lit. Il releva la tête et me regarda brièvement avant de détourner les yeux, l’air faussement absorbé par son téléphone.

Léa, amusée par la situation, haussa les épaules et lança avec un sourire : 

— Ne fais pas attention à lui, il est toujours collé à moi. 

J’esquissai un sourire avant de hausser un sourcil en direction du garçon. 

— Ah oui ? J’espère que ce n’est pas moi qu’il attendait ! Plaisantai-je.

Léa éclata de rire, tandis que son frère, gêné, marmonna quelque chose d’incompréhensible avant de fixer encore plus intensément son écran de Nintendo Switch. L’ambiance détendue fit vite oublier l’instant de surprise, et je me préparai tranquillement pour la journée.

J’attrapai mes vêtements qui était déposés sur le lit et, sans trop y prêter attention, laissa glisser ma serviette pour commencer à me rhabiller. En relevant la tête, je remarquai rapidement que le petit frère de Léa jetait des regards furtifs dans ma direction, visiblement curieux.

Léa, qui n’en manquait pas une, croisa les bras et lança avec un sourire taquin : 

— Alors, tu te rinces l’œil ? 

Le garçon sursauta, rougissant instantanément, et détourna précipitamment le regard vers son téléphone. 

— N-n’importe quoi ! Balbutia-t-il, tentant de garder contenance.

J’enfila rapidement mes vêtements avant de me tourner vers lui avec un sourire en coin. 

—  T’inquiète, je comprends, dis-je sur un ton léger avant d’échanger un regard complice avec Léa.

L’ambiance resta bon enfant, et la matinée continua dans la bonne humeur.

Léa me lança avec un sourire rassurant : 

— T’inquiète pas, il a l’habitude de me voir nue. 

Elle ajouta en riant : 

— Il est un peu timide, mais ça ne veut rien dire. 

Je souris, me sentant soudainement plus à l’aise. 

— D’accord, je vois… 

Les deux amies continuèrent de discuter tranquillement, et l’ambiance se détendit rapidement, chacune reprenant son rythme.

Lire la suite de cette histoire : [Partie 6] : Quand le corps s’éveille – Chapitre 3 : Arthur et l’événement qui a bouleversé ma vie

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