Le taxi s’arrêta devant une façade discrète, presque anonyme. Un ancien hôtel de ville transformé en lounge privé, accessible par un escalier intérieur, dissimulé derrière un bar chic. Rien ne trahissait l’intensité du lieu à l’extérieur. Juste un petit signal doré, gravé à la main sur une plaque en laiton, comme un secret chuchoté à l’oreille.
Jean tendit la main à Marie pour l’aider à descendre de la voiture. Lorsqu’elle sortit, le tissu de sa robe remonta légèrement sur sa cuisse, révélant fugacement le haut de sa jambe nue. Il en frissonna. Il le savait maintenant : elle ne portait rien sous cette soie. Elle était entièrement offerte à l’air du soir, au frôlement du tissu, au moindre regard.
Ils entrèrent sans parler. L’homme à l’accueil reconnut Jean — une réservation avait été faite — et leur ouvrit le passage vers l’escalier dissimulé derrière une porte miroitante. Les pas de Marie résonnaient doucement sur les marches, un son régulier, presque hypnotique.
En haut, le décor changeait. Lumière tamisée. Tentures épaisses. Musique lente, sensuelle, presque imperceptible. Des fauteuils en velours, des alcôves discrètes, des regards flottants. L’air sentait le cuir, le parfum, et quelque chose d’indéfinissable : une promesse.
Jean guida Marie vers un petit salon semi-ouvert, donnant sur l’ensemble de la pièce. Ils s’installèrent sur une banquette profonde, recouverte de cuir sombre. Face à eux, deux hommes, installés avec une aisance troublante, les observaient avec un calme attentif. Marie, jambe croisée, portait une robe noire fendue jusqu’à la hanche. Son tissu fluide laissait deviner, à chaque mouvement, les lignes précises de son corps. Elle ne portait rien en dessous. Et elle savait que ça finirait par se voir.
Un serveur s’approcha, leur proposant un verre de banana daiquiri. Jean leva à peine les yeux, préférant admirer le galbe nu de la cuisse de Marie, subtilement dévoilé par l’ouverture de la robe. Elle croisa son regard.

— Et toi, dit-elle d’un ton bas, presque complice, qu’est-ce que tu as envie de faire ?
Jean ne répondit pas tout de suite. Il se redressa légèrement, rapprocha sa main de celle de Marie, sans la toucher.
— J’ai juste envie… qu’ils voient que tu ne portes rien sous cette robe.
Marie sentit un frisson remonter le long de son dos. C’était dit. Elle se mordit à peine la lèvre, et redressa la jambe, la faisant lentement pivoter pour décroiser ses genoux. La robe glissa comme une caresse, dévoilant un peu plus sa cuisse nue. Le regard des deux hommes en face ne broncha pas, mais leurs pupilles trahirent un intérêt éveillé.
Elle baissa les yeux vers son verre, qu’elle faisait tourner entre ses doigts, puis se redressa légèrement sur la banquette. Elle n’avait pas encore parlé, mais son corps répondait déjà au désir ambiant. Ses petits seins, libres sous le tissu, réagissaient à la température tiède de la pièce, ses tétons durs et sensibles frôlaient parfois le tissu lorsqu’elle bougeait. Elle savait que Jean le voyait. Et elle savait aussi que les deux hommes en face cherchaient, déjà, à deviner.
Elle se pencha vers Jean, ses cheveux frôlant sa joue.
— Tu veux qu’ils regardent… ou qu’ils touchent ? souffla-t-elle dans un souffle presque moqueur, provocateur.
Jean ne répondit pas, mais son regard disait tout. Et Marie, lentement, décroisa à nouveau les jambes, la fente de sa robe s’ouvrant davantage, comme une promesse silencieuse. Le petit triangle de sa toison, soigneusement entretenue, apparut brièvement dans l’ombre du tissu.
Jean hésitait. Pas parce qu’il n’en avait pas envie — bien au contraire — mais parce que le moment dépassait ce qu’il avait imaginé. Il s’était souvent représenté la scène, fantasmé mille fois sur l’idée de Marie, offerte aux regards, vibrante de désir sous les yeux d’inconnus. Mais là, maintenant, dans ce lieu feutré, avec ces deux hommes qui ne clignaient pas des yeux, c’était réel. Et Marie… Marie devenait autre.
Assise à ses côtés, elle semblait soudain plus sûre d’elle, plus dangereuse, presque cruelle dans sa sensualité. Le regard des deux hommes, posé sur elle avec une tension à peine contenue, la transperçait — et elle aimait ça. Elle ne le disait pas, pas à Jean, pas à eux, peut-être pas même à elle-même. Mais chaque frémissement, chaque geste la trahissait.
Elle sentait son cœur battre, lentement, puissamment, contre ses petites poitrines nerveuses. Ses tétons, hypersensibles, durcissaient sous la caresse du tissu léger, captant chaque souffle d’air comme une provocation. Elle se pencha un peu, sa robe suivant le mouvement, laissant entrevoir davantage encore.
— Tu veux quoi, Jean ? murmura-t-elle, sans le regarder. Qu’ils voient ma chatte ? Les lèvres ouvertes, là, entre mes cuisses ?
La main de Jean s’était légèrement crispée sur le rebord de la banquette.
Marie se tourna vers les deux hommes en face, le regard calme, presque détaché. Elle savait qu’ils ne détourneraient pas les yeux. Doucement, sans se presser, elle glissa ses mains le long de ses cuisses, remonta le tissu de sa robe, centimètre par centimètre, jusqu’à ce que la fente s’ouvre complètement. Sa peau nue captait la lumière chaude de la pièce, satinée, tendue.
Elle écarta alors lentement les jambes, gardant les yeux sur Jean, mais s’offrant clairement aux regards des deux autres. Sa toison soignée, discrète, encadrait une intimité rosée, ouverte, à peine dissimulée par l’ombre.
— C’est ça qui t’excite ? demanda-t-elle à voix basse, presque tendre. Que d’autres regardent ce que toi seul touche ?
Avec une lenteur délibérée, Marie fit glisser ses doigts entre ses cuisses, jusqu’à ce que ses lèvres s’écartent d’elles-mêmes sous la pression légère. Sa main resta là, entrouvrant son intimité comme une fleur offerte à la lumière, dévoilant la délicatesse rosée de sa chair, luisante d’envie.
Elle laissa un doigt effleurer la naissance de son plaisir, une caresse à peine perceptible, mais chargée de sens. Sa respiration s’accéléra légèrement, non par timidité, mais par pur désir. Elle savait ce qu’elle montrait.
L’un des hommes en face avala sa salive. L’autre croisa lentement les bras, un sourire discret aux lèvres. Jean, lui, respirait plus fort, le regard fixe, comme hypnotisé. Sa mâchoire était tendue, ses doigts crispés sur le cuir. Il n’avait toujours pas répondu, mais il n’avait pas besoin.
Marie se redressa légèrement, fière, tendue elle aussi, mais tenue par une excitation nouvelle. Elle sentait l’humidité monter, le picotement au creux de son ventre, cette chaleur diffuse qui se propageait, nourrie par l’interdit, par le plaisir d’être vue. Elle était consciente de tout : de sa position, du poids des regards, de son propre souffle saccadé.
La robe de Marie glissait contre sa peau comme une seconde main, complice, mais bientôt inutile. Elle sentit l’air tiède frôler ses cuisses largement ouvertes, puis ses hanches, tandis qu’elle tenait encore le tissu relevé, offerte à la vue des deux hommes. Elle respirait plus vite, chaque inspiration faisait vibrer ses petits seins sous le tissu, leurs pointes tendues comme des secrets impatients.
Alors, d’un geste lent, elle fit glisser l’une des bretelles de sa robe. Le tissu glissa sur son épaule, révélant peu à peu la courbe douce de son sein gauche. Puis l’autre. Elle ne portait rien dessous — juste sa peau, délicate, réactive, prête. Ses petits seins, délicatement fermes, se dévoilèrent, leurs tétons dressés comme appelés par l’air chargé de désir.
Elle ne détourna pas le regard. Jean la fixait toujours, muet, presque absent, ou bien trop présent. Comme si ses mots n’étaient plus utiles, comme si Marie en disait déjà bien assez pour deux.
Elle se redressa lentement, se leva, toujours face à lui. Debout devant lui, elle était nue à demi, les seins découverts, la robe ne tenant plus que par miracle à ses hanches. Elle le regarda dans les yeux, droite, brûlante, et laissa la robe glisser complètement.
Le tissu tomba dans un froissement doux, glissant jusqu’à ses chevilles, la laissant totalement nue. Jean ne broncha pas, mais ses yeux étaient fiévreux. Elle pencha légèrement la tête, ses cheveux encadrant son visage.
— Tu aimes ça… Me voir offerte comme ça, devant eux. Regarde bien, Jean… C’est toi qui m’as rendue comme ça.
Elle resta un instant ainsi, nue, offerte, ancrée dans son corps comme jamais elle ne l’avait été. Et puis elle se tourna, lentement, ses hanches ondulantes à peine, et avança, nue, vers les deux hommes. Chacun de ses pas semblait amplifié par le silence de la pièce. Elle sentait leurs regards sur elle comme des mains, chaudes, possessives. C’était irréel et pourtant si tangible : chaque frisson, chaque vibration entre ses jambes la connectait à l’instant, à cette Marie nouvelle qui ne demandait plus la permission.
Arrivée à leur hauteur, elle s’arrêta, les dominant d’un souffle. Ils étaient restés assis, tendus comme des félins, leurs regards dévorant chaque détail de son corps. Elle sentit son ventre se contracter, une tension délicieuse qui montait, électrique, entre ses cuisses.




[…] Marie croisa leurs regards, l’un après l’autre. Ils la fixaient, sans mot dire, comme hypnotisés. Elle sentit cette chaleur dans sa poitrine, cette montée de feu qui n’était plus de la pudeur, mais un vertige délicieux. Ce qu’elle faisait… ce qu’elle devenait… la bouleversait autant qu’elle l’enivrait. […]
L’ambiance monte en érotisme l’exposition volontaire de son corps par Marie devant son mari et pour lui au début puis pour son plaisir personnel aussi par la suite et enfin sa décision de se diriger vers les deux voyeurs, nous laissant entrevoir, espérer, une suite où la voir s’offrir à eux devant Jean nous conduira au paroxysme de l’excitation.
Aucun mot n’est inutile, tous permettent au lecteur d’entrer dans le rôle des voyeurs ou du mari, selon ses propres fantasmes.
C’est du grand art.
Merci.
Merci à vous