La nuit était tombée sur la ville, enveloppant les immeubles d’une chaleur moite et électrique. Du haut de leur balcon, Virginie et Steve savouraient le silence rare de cette heure suspendue. Elle, encore nue sous une simple robe de satin entrouverte, appuyée contre la rambarde, les seins à peine cachés, sentait la brise tiède caresser sa peau marquée par la nuit torride qu’ils venaient de vivre.
Un léger sourire flottait sur ses lèvres.
— À quoi tu penses ? demanda Steve en s’approchant, une main déjà posée doucement sur sa hanche nue.
Elle tourna la tête vers lui, les yeux brillants, le regard brûlant d’un souvenir précis.
— À Bernard et Nathalie.
Steve haussa un sourcil, intrigué.
Elle hocha lentement la tête.
— Tu te souviens ? Ce soir-là où Bernard a prêté Nathalie à ces deux gars… Elle était à quatre pattes, les yeux fermés, les seins battant sous elle pendant qu’ils la prenaient l’un après l’autre… Elle jouissait à s’en briser la voix, et lui… lui il regardait, fier, amoureux.
Steve passa sa main sur le ventre de Virginie, l’embrassa dans le cou. Elle frissonna.
— Tu aurais aimé être à sa place ?
Elle tourna de nouveau son regard vers la ville, les jambes légèrement serrées, excitée rien qu’en y repensant.
— J’en rêve, Steve. Être offerte. Pas à deux… à plusieurs. Me faire prendre, utilisée, baisée… pendant que tu regardes. Pendant que tu profites de moi. Je veux qu’on me prête… qu’on m’épuise encore plus que cette nuit. Qu’on me fasse perdre la tête. Je veux qu’ils jouissent en moi, sur moi, en file, sans retenue. Et que tu sois là… à m’aimer dans tout ça.
Un silence brûlant s’installa. Steve la regardait avec ce regard si particulier — mélange de désir, d’admiration et d’un feu intérieur qu’il ne contrôlait plus.
Steve glissa sa main sur les fesses nues de Virginie, la caressa lentement, comme s’il faisait déjà le tour d’un trésor qu’il s’apprêtait à partager.
— Si tu veux vraiment ça… souffla-t-il à son oreille, la voix grave… j’ai peut-être une idée.
Elle tourna légèrement la tête, curieuse, déjà fébrile.
— Dis-moi…
Il s’approcha plus près, ses lèvres frôlant presque sa peau.
— Imagine… Tu es nue, les yeux bandés. Tu ne sais pas où tu es, ni qui t’observe. Tu entends des pas, des murmures. Des mains qui effleurent ta peau… mais jamais les mêmes. Tu t’ouvres, tu t’offres. Pas à un homme. Pas à deux. À des inconnus que tu ne verras pas. Peut-être me reconnaîtras-tu parmi eux… ou pas. Peut-être je ne ferai que regarder. Peut-être je te tiendrai pendant qu’un autre te prend.
Il glissa une main lente sur la cuisse de Virginie, la faisant frissonner d’anticipation.
— Tu voulais être prise. Je vais faire plus que ça : je vais te faire perdre tous tes repères. Tu ne sauras plus ce qui t’excite le plus… être possédée, être regardée, ou ne plus rien contrôler du tout.
Elle haletait légèrement, ses cuisses déjà entrouvertes sous la simple pression de ses mots. Il la connaissait par cœur, savait exactement quoi dire pour la faire fondre, se livrer, s’abandonner. Et elle, en entendant sa voix grave peindre ce tableau d’un fantasme si extrême, si délicieux… elle savait qu’elle ne reculerait pas.
— Tu es prête à ça, ma salope ? Prête à être offerte… pour mon plaisir, et le leur ?
Elle resta quelques secondes sans voix, le souffle court, les joues rougies par le mélange de honte délicieuse et d’excitation brute. Son regard se planta dans celui de Steve, brillant d’un feu nouveau.
— Oui… murmura-t-elle. Je le veux. Comme tu l’as dit… Je veux être offerte. Je veux tout sentir. Ne rien savoir. Être à toi… et à eux, s’il le faut.
Un sourire lent s’étira sur les lèvres de Steve. Il posa deux doigts sous son menton, la forçant à soutenir son regard, dominant, rassurant, impitoyable.
— Laisse-moi le temps d’organiser tout ça… et tu le seras.
Il se pencha à son oreille.
— Ce sera la surprise.
Virginie ferma les yeux, frémissante. Elle venait de lui offrir la clé de l’un de ses fantasmes les plus obscurs… et elle savait qu’il en ferait une réalité. Une réalité dévorante, troublante, inoubliable.
La voiture roulait depuis un moment déjà. Virginie, les yeux bandés par un tissu de satin noir, sentait chaque vibration du moteur résonner dans son ventre. Elle ne disait rien. Steve non plus. Il posait parfois une main sur sa cuisse nue, la caressait doucement, comme pour l’apaiser, ou peut-être attiser davantage cette impatience qui la brûlait de l’intérieur.
Lorsqu’ils s’arrêtèrent enfin, elle sentit l’air plus frais contre sa peau. Il la guida sans un mot, ses mains fermes autour de sa taille, de ses hanches. Des bruits qu’elle ne reconnaissait pas. Peut-être un ancien entrepôt ? Une grande pièce vide ? Ou simplement leur appartement ? Elle ne saurait dire. Tout son univers était devenu noir et inconnu, à part ses sens… et lui.
Steve la fit s’arrêter. Il murmura :
— Ne parle pas. Laisse-toi faire. Tu es à moi maintenant.
Virginie hocha lentement la tête, son souffle déjà plus court. Elle sentit ses mains glisser sur ses épaules, descendre le long de ses bras. Puis il défit la fermeture de sa robe. Elle glissa doucement le long de ses courbes, s’échouant à ses pieds dans un bruissement presque indécent.
Il la fit se tenir droite. D’un geste lent, calculé, il détacha son soutien-gorge, libérant ses seins tendus, gonflés par l’excitation. Sa bouche se posa alors sur sa clavicule, chaude, douce, contrastant avec la froideur de la pièce. Il la couvrit de baisers, descendant lentement, mordillant légèrement la peau tendre de sa poitrine, avant de s’attarder sur ses tétons qu’il taquina de sa langue experte.
Virginie gémit faiblement, la tête renversée en arrière. Privée de la vue, de toute certitude, chaque geste de Steve devenait une onde électrique qui secouait tout son corps.
Il murmura à son oreille :
— Tu es parfaite… si belle offerte comme ça. Et tu ne sais même pas encore ce qui t’attend…
Ses mains glissèrent sur son ventre, entre ses cuisses. Il effleura son clitoris du bout des doigts, à peine, juste de quoi la faire trembler.
— Ce soir, tu seras à moi… et quand le moment viendra, tu ne seras plus seule. Mais pour l’instant, laisse-moi m’amuser avec toi.
Steve s’agenouilla lentement devant elle, admirant un instant ce corps nu, tendu, offert, si vulnérable dans la pénombre qu’elle ne pouvait même pas deviner. Ses mains remontèrent doucement le long de ses jambes, effleurant l’intérieur de ses cuisses. Virginie frissonna violemment à ce contact, déjà au bord du vertige.
Puis il se redressa à peine, ses lèvres retrouvant la courbe généreuse de ses seins. Il y déposa des baisers brûlants, possessifs. Sa langue traça lentement un cercle autour de l’aréole, sans la toucher, la frôlant juste assez pour lui arracher un soupir tremblant. Il savourait chaque réaction, chaque mouvement incontrôlé de son corps tendu de plaisir. Il captura enfin son téton entre ses lèvres, le suça, le mordilla doucement, le lécha jusqu’à ce qu’elle gémisse tout contre lui, ses hanches déjà agitées de petits soubresauts incontrôlables.
— Tu es si réactive… murmura-t-il contre sa peau, sa voix grave comme une caresse. Si offerte… déjà si mouillée.
Ses mains glissèrent lentement vers son bas-ventre, paumes larges et chaudes, puis il la toucha enfin là, entre ses cuisses, sans prévenir. Ses doigts glissèrent entre ses lèvres intimes, trempées. Il sourit contre son sein, satisfait.
— Tu n’imagines pas à quel point tu es excitante comme ça… dans le noir… incapable de voir, de prévoir…
Il effleura doucement son clitoris du bout de l’index, en cercles lents, précis, sans jamais presser trop fort. Virginie poussa un gémissement plus franc, sa tête basculant en arrière, les lèvres entrouvertes, totalement livrée à ses sensations. Il alternait caresses lentes et pressions plus affirmées, jouant avec elle, la tenant juste à la limite, sans jamais la laisser basculer.
— Tu vas jouir pour moi… souffla-t-il. Avant même que les autres ne soient là. Je veux que tu perdes déjà pied. Que tu sois incapable de lutter quand on viendra te prendre.
Ses lèvres revinrent sur son autre sein, tandis que deux doigts s’attardaient entre ses lèvres moites, effleurant, glissant, taquinant sans relâche ce petit point de plaisir devenu hypersensible. Elle était à lui, totalement. Aveugle, offerte, brûlante.
Les doigts de Steve accéléraient, précis, infaillibles. Il connaissait chaque frémissement de son corps, chaque soupir qui annonçait l’explosion. Sa bouche n’avait pas quitté sa poitrine, alternant baisers et morsures tendres, ses mains continuant à jouer habilement avec son clitoris gonflé, glissant parfois plus profondément, juste assez pour l’emplir un instant, puis revenir là où elle était la plus sensible.
— Laisse-toi aller… Jouis pour moi, ma salope… Tu es si belle comme ça, offerte et aveugle…
Elle cria presque, incapable de se retenir davantage. Ses jambes tremblèrent, ses hanches se contractèrent contre sa main, et son corps fut traversé par une vague brûlante, dévastatrice. Elle jouit fort, longuement, sans retenue, les yeux bandés, le souffle coupé, portée par la voix grave et chaude de Steve qui la guidait doucement à travers sa chute.
Elle n’eut pas le temps de reprendre pleinement ses esprits.
Elle sentit soudain d’autres présences autour d’elle. Subtiles au début. Puis plus nettes. Une bouche, inconnue, s’empara de son cou, puis d’un sein. Une autre main, plus ferme, plus impatiente, malaxa l’autre, ses doigts serrant, pinçant son téton jusqu’à la faire sursauter… puis gémir.
— Oh… oui… putain oui… gémit-elle sans même y penser, la voix vibrante de plaisir.
Elle aimait ça. Elle adorait même. Être touchée par ces mains qu’elle ne connaissait pas. Moins délicates que celles de Steve, plus crues, plus directes, avides. Ses seins étaient soumis à un véritable festin de caresses, de tiraillements, de baisers humides et voraces. Elle se cambra, haletante, offerte comme jamais.
Une autre paire de mains descendait déjà vers son ventre, écartait ses cuisses. Elle sentit des souffles chauds, des langues frôlant sa peau. Elle ne pouvait plus penser. Elle ne voulait plus penser.
— Continuez… murmura-t-elle, presque suppliant. J’adore ça… j’adore être touchée… prise… regardée…
Elle ne savait pas combien ils étaient. Elle s’en fichait. Il n’y avait plus que son corps… et ces mains, ces bouches… et Steve, quelque part, qui regardait tout, et qui l’avait livrée à ce plaisir qu’elle n’aurait jamais osé imaginer vivre un jour.
Les mains continuaient de parcourir son corps avec une avidité brute. Ses seins étaient encore et toujours malaxés, caressés, tirés sans ménagement. Ses tétons, tendus et douloureux de plaisir, étaient pincés, mordillés, aspirés tour à tour par des bouches qu’elle ne pouvait identifier. Et elle aimait ça. Mieux : elle en redemandait.
Un gémissement plus rauque s’échappa de sa gorge quand une main glissa entre ses cuisses, écartant doucement ses jambes, maintenant ouvertes par la tension, l’envie et le besoin viscéral d’être prise à nouveau.
Elle sentit un sexe dur, chaud, se presser contre elle. Lentement d’abord, comme pour lui laisser le temps de comprendre… puis il s’enfonça en elle, d’un seul coup, profond, brut, sans douceur.
Elle poussa un cri — de surprise, de plaisir, de pur abandon.
L’inconnu la tenait fermement par les hanches, la pénétrant avec puissance, ses coups de reins nets, en cadence, la remplissant à chaque poussée. Elle ne savait pas qui c’était. Elle n’en avait pas besoin. Elle était pénétrée, offerte, trempée, et totalement à eux.
Ses seins étaient toujours la proie d’autres bouches, d’autres mains. Ses tétons tiraillés, roulés entre des doigts fermes, stimulés sans répit. Et déjà, une autre bouche venait réclamer la sienne. Des lèvres se posèrent contre les siennes, exigeantes. Une langue chercha la sienne, l’envahit, pendant qu’elle se faisait baiser, violemment, profondément.
Elle se laissa aller, totalement. Soupirs, gémissements, cris étouffés entre deux baisers. Elle se cambrait, enchaînée par les sensations, envahie de toutes parts.
— Oh putain… oui… continuez… déchirez-moi… j’adore ça… souffla-t-elle entre deux râles, le souffle saccadé.
Elle ne savait plus combien ils étaient. Elle ne savait plus où était Steve. Mais elle savait qu’il la voyait. Qu’il regardait cette scène, avec fierté, avec désir. Elle savait qu’il la voulait comme ça : nue, bandée, envahie, heureuse… et soumise.
Les coups de reins devenaient plus forts, plus profonds, plus rapides. À chaque va-et-vient, on entendait le bruit obscène de sa mouille, l’écho mouillé de son sexe trempé qui accueillait chaque poussée avec un plaisir désespéré. C’était sale. C’était brut. Et c’était exactement ce qu’elle voulait.
Ses seins, soumis depuis de longues minutes à toutes les attentions, étaient rouges, gonflés, presque douloureux. Mais elle adorait ça. Les mordillements, les doigts qui pinçaient ses tétons sans pitié, les paumes rugueuses qui les malaxaient comme s’ils étaient à eux. Et ils l’étaient. Comme le reste de son corps.
— Oh putain… oui… j’jouis encore… oh oui j’jouis, j’jouis !! cria-t-elle sans pudeur.
Son corps était traversé par des vagues, ininterrompues, incontrôlables. Elle jouissait encore. Et encore. Chaque stimulation en appelait une autre. Ses jambes tremblaient, son ventre se contractait, ses seins étaient tiraillés, et son sexe, lui, inondait les cuisses de l’homme qui la prenait.
Sa bouche était à nouveau envahie. Une langue, une queue, quelque chose à suçoter, à mordre, à lécher. Elle s’y accrochait entre deux râles, entre deux secousses de plaisir incontrôlables.
Elle n’était plus que sensations. Un corps offert. Une poupée vivante, trempée, prise de partout, entourée d’hommes qui la touchaient, la baisaient, la goûtaient, pendant que Steve… regardait. Peut-être même se caressait. Peut-être préparait-il la suite.
— Continuez… je vous en supplie… défoncez-moi… j’veux tout sentir… j’veux que ça ne s’arrête jamais…
Ses mots sortaient entre deux gémissements, rauques, brisés par l’intensité de ce qu’elle vivait. Elle était consumée. Elle n’avait plus honte. Elle était offerte… et elle aimait ça, follement. Sa bouche, entrouverte, accueillait les va-et-vient d’un sexe dur, pendant qu’un autre homme s’agenouillait entre ses cuisses pour jouer avec son intimité ruisselante. Sa langue glissait contre son clitoris, taquinait ses lèvres intimes, éveillant en elle des vagues de plaisir incontrôlables.
— Je vous veux… deux… en moi. Prenez-moi. Ensemble… maintenant…
Les corps autour d’elle étaient devenus des sources de plaisir ininterrompues. Chaque parcelle de sa peau avait été explorée, goûtée, conquise. Sa chatte luisait des caresses insistantes, des doigts, des langues et de ces sexes qui l’avaient effleurée, titillée, pénétrée. Son corps tout entier était une offrande vivante, frémissante.
Steve la repositionna, prenant le contrôle comme toujours. Elle se retrouva à quatre pattes, les fesses bien hautes, les bras toujours liés au cadre du lit. Sa bouche encore humide accueillait les derniers soupirs d’un plaisir, tandis que derrière elle, deux présences masculines s’approchaient. Virginie savait ce qui allait venir. Elle le désirait. Elle le réclamait.
Ses hanches furent maintenues fermement. Une première queue s’enfonça en elle, glissant dans sa chatte brûlante déjà dilatée par le jeu intense. Elle poussa un gémissement rauque, un cri de pure jouissance, mais il fut vite étouffé par une autre langue avide qui la prit de nouveau en bouche, ou par Steve lui-même, observant de près, la dominant du regard.
Puis, lentement, avec patience, une autre queue se positionna contre l’ouverture plus serrée, plus interdite. Ses reins se cambrèrent, son souffle se coupa. Et quand les deux sexes s’enfoncèrent en elle presque simultanément, elle perdit tout repère. Son corps tendu, offert, rempli, vibrait d’un plaisir si intense qu’elle en cria presque :
— Oui… remplissez-moi… en même temps… je vous veux… plus encore…
Elle était là, dans un abandon total, remplie à double, bercée par les gémissements, les mains qui l’agrippaient, les langues qui parcouraient son dos, ses seins toujours pincés, léchés. Son plaisir explosait, libre, brut, animal.
Les deux hommes la pénétraient avec une énergie animale, synchronisés dans un va-et-vient puissant et précis. Chaque poussée faisait trembler son corps suspendu, la faisant gémir, haleter, s’abandonner toujours un peu plus. Ses seins lourds, pendants dans le vide, rebondissaient à chaque coup de reins, fouettés par l’air et par le rythme effréné de la baise.
Une main brutale vint agripper sa poitrine, pinçant un téton durci, le tirant en arrière, déclenchant une vague de plaisir brutale. Virginie hurla presque, entre douleur délicieuse et extase pure. Elle adorait ça. Elle le savait. Ils le savaient.
La voix grave de Steve claqua derrière elle, implacable :
— Avoue. Dis-le. Avoue que tu aimes ça, petite salope.
Ses yeux embués se levèrent vers lui, sa bouche entrouverte, soumise, avide, perdue dans le plaisir. Sans honte, sans détour, elle répondit d’une voix rauque, brisée de jouissance :
— Oui… j’adore ça… j’aime être prise… comme une salope… remplie, utilisée…
Son aveu fit redoubler les assauts. Les coups de reins devinrent plus rapides, plus profonds, plus brutaux. Ses cris se mêlèrent aux claquements de chair, aux halètements mâles, à l’ambiance brûlante de la pièce. Elle n’était plus qu’un corps offert, possédé, adoré dans sa dévotion sensuelle.
Les coups de reins s’enchaînaient, puissants, rythmés, sans relâche. Virginie n’était plus qu’un cri, une onde de plaisir vivant. Chaque pénétration envoyait des ondes brûlantes dans tout son bas-ventre, son corps tremblait, prêt à exploser. Le bruit obscène de sa mouille résonnait à chaque aller-retour — un clapotis humide, salace, qui en disait bien plus que des mots.
Ses cuisses ruisselaient, sa chatte dégoulinait. Elle entendait tout, elle sentait tout. Ses seins, toujours tirés, secoués, douloureusement tendres, étaient le point d’ancrage de son délire. Et soudain, elle sentit le sperme chaud couler sur son dos, sur ses reins, puis un autre jet, puissant, jaillir contre sa joue, glisser sur ses lèvres entrouvertes.
— Oh putain… oui… j’en veux encore… j’adore ça, crachez sur moi, remplissez-moi ! Je suis qu’une salope pour votre plaisir…
Sa voix n’était plus que luxure pure, sa langue roulait des mots crus, obscènes, qu’elle n’aurait jamais osé dire ailleurs. Mais là, maintenant, elle s’abandonnait à ce qu’elle était vraiment, à ce qu’elle aimait devenir entre les mains de Steve : une femme libre, offerte, une putain heureuse, jouissante. Et son corps explosa.
Un orgasme brutal, déchirant, incontrôlable. Elle cria, fort, sans pudeur, tandis que sa chatte se contractait autour des deux sexes qui l’avaient possédée. Sa mouille éclaboussait, trempait leurs reins, dégoulinait le long de ses cuisses.
Elle en tremblait encore quand elle s’affaissa, le corps couvert de foutre, de sueur, de plaisir.
Le silence retomba comme un voile sur la pièce, chaud, dense, chargé de ce qui venait de se passer. Virginie restait là, à genoux sur le lit, le souffle court, les cuisses encore tremblantes, le corps vibrant de plaisir. Son ventre, sa poitrine, son dos… tout était maculé de sperme, de sueur, de traces laissées par leurs corps mêlés dans cette étreinte sauvage.
Ses seins pendaient, marqués, rougis par les mains et les bouches qui les avaient adorés, malmenés, tirés. Sa peau, couverte de frissons, gardait la mémoire vivante de chaque contact, de chaque poussée, de chaque mot sale qu’elle avait prononcé sans retenue. Elle avait joui fort, sans limite, comme rarement auparavant. Et maintenant, elle flottait dans cet entre-deux délicieux, entre l’épuisement et l’extase prolongée.
Steve s’approcha doucement d’elle, presque avec révérence. Il posa une main sur sa joue, la caressa avec une infinie douceur, contraste absolu avec la brutalité assumée d’avant. Puis, lentement, il retira le bandeau de ses yeux.
Virginie cligna plusieurs fois des paupières, désorientée. La lumière douce de la chambre l’enveloppa, familière mais presque irréelle. Elle tourna la tête, reconnaissant les murs, le lit, les rideaux… et soudain, l’évidence la frappa.
— On est… ici ? murmura-t-elle, surprise.
Elle avait eu l’impression d’être ailleurs. Arrachée à la réalité, comme emportée dans un monde parallèle fait uniquement de plaisir, de chair, de gémissements et de domination. Pendant un instant, elle avait tout oublié, même où elle se trouvait.
— J’étais… partie, souffla-t-elle. Je croyais être dans un autre endroit… comme si plus rien d’autre n’existait.
Steve la regarda avec ce mélange de tendresse et de désir encore présent dans ses yeux.
— C’est exactement là que je voulais t’emmener, répondit-il doucement. Loin de tout. Et maintenant, je te ramène… chez nous.
Un sourire se dessina sur ses lèvres, un sourire fatigué mais heureux. Elle se laissa glisser contre lui, dans ses bras ouverts, s’abandonnant à cette chaleur familière. Il la couvrit d’un plaid léger, l’enlaça, déposa un baiser sur son front.
Elle était encore nue, salie, marquée. Et pourtant, jamais elle ne s’était sentie aussi belle, aussi vivante. Elle murmura d’une voix encore voilée :
— J’adore quand tu me laisses aller si loin… quand je peux tout lâcher… T’as vu comme j’étais ? Sale, incontrôlable… et heureuse.
— Et magnifique, répondit Steve. Absolument magnifique.
Le calme était revenu. Mais leur lien, lui, brillait encore plus fort dans cette intimité retrouvée, dans ce silence complice, dans ces regards où tout se disait sans un mot de plus.
— Mon corps est en feu… j’ai mal partout, chuchote-t-elle.
— T’es sublime comme ça, répond.
Steve la conduit dans la salle de bain, la fait s’asseoir sur le rebord de la baignoire, prend un gant tiède, doux, et commence à la nettoyer avec lenteur, presque religieusement. Il s’attarde sur ses seins, les savonne doucement, les caresse du regard autant que de la main. Il nettoie le sperme qui sèche encore autour de ses tétons, les embrasse tendrement.
— T’as été magnifique. Je n’ai jamais été aussi excité de toute ma vie.
— Je n’ai jamais été aussi vivante, murmure-t-elle en fermant les yeux.
Il glisse le gant entre ses jambes, recueille ce qui s’écoule encore d’elle, la lave sans précipitation. Elle gémit doucement, trop sensible pour jouir, mais incapable de ne pas frissonner.
Après le bain, il la porte presque jusqu’au lit. Elle se blottit contre lui, nue, épuisée, marquée, mais radieuse. Il passe une main dans ses cheveux, l’embrasse sur le front.
— On le refera, hein ?
— Oh oui, souffle-t-elle, déjà à moitié endormie. Mais la prochaine fois… j’prends deux jours de repos après.
Ils rient tous les deux.
Et s’endorment, collés, encore empreints du parfum du plaisir.
Le soleil perçait timidement à travers les rideaux entrouverts, projetant une lumière dorée sur les draps froissés. L’air sentait encore le sexe, la chaleur, le souvenir vibrant de la nuit passée. Virginie ouvrit lentement les yeux, ses muscles endoloris lui rappelant chaque instant, chaque mouvement, chaque cri arraché à son corps.
Elle était toujours nue sous la couverture, lovée contre Steve, sa peau collée à la sienne. Il dormait encore, son torse nu soulevé par une respiration profonde, régulière. Elle le regarda longuement, les traits détendus, la mâchoire encore légèrement serrée comme s’il rêvait encore de la dominer.
Un sourire naquit sur ses lèvres. Elle se redressa doucement, laissant le drap glisser le long de son dos. Ses seins encore sensibles frôlèrent l’air tiède. Son corps portait encore les marques : quelques rougeurs sur les hanches, des traces de doigts sur ses seins, la légère tension délicieuse entre ses cuisses.
Elle se leva à pas feutrés, alla jusqu’à la salle de bain. Se regarda dans le miroir.
Ses cheveux en bataille, sa peau couverte de fines traînées séchées, ses lèvres encore gonflées… Elle se trouvait belle, terriblement belle. Marquée, assumée. Elle se passa un peu d’eau sur le visage, sans se nettoyer complètement. Elle voulait encore sentir les restes de lui sur elle. Quand elle revint dans la chambre, Steve ouvrait les yeux. Il la regarda approcher, nue, l’air félin, comme si elle revenait d’un rêve interdit.
— Bonjour, souffla-t-il en tendant la main vers elle.
— Bonjour, répondit-elle avec un sourire à la fois tendre et allumeur.
Elle grimpa à califourchon sur lui, sa peau nue pressée contre la sienne. Elle se pencha, l’embrassa longuement, sans urgence, goûtant sa bouche, jouant avec sa langue. Puis elle murmura contre ses lèvres :
— Et si c’était mon tour… de jouer un peu avec toi ?
Steve haussa un sourcil, intrigué, amusé, excité. Virginie descendit lentement le long de son torse, traçant une ligne de baisers humides, sensuels, jusqu’à sentir sous elle la réponse déjà dure de son excitation matinale.
— Tu m’as emmenée loin, très loin hier soir, chuchota-t-elle en effleurant son sexe de ses doigts, légers comme une promesse. À mon tour de te faire décoller…
Leurs souffles se mêlaient à nouveau, doux et chauds. Virginie, nue sur lui, ses cheveux en cascade autour de son visage, l’embrassait lentement, avec une faim délicate, presque câline. Elle frottait doucement son bassin contre le sien, le sentant durcir encore sous elle, gonfler contre sa chaleur déjà prête à l’engloutir.
Elle leva les yeux vers lui, les siens encore humides de désir, brillants d’une vérité qu’elle ne voulait plus cacher. Son doigt traça une ligne paresseuse sur son torse, jusqu’à son cou, qu’elle embrassa.
— J’aime quand tu me baises comme ta petite salope, souffla-t-elle contre sa peau. J’aime ça plus que tout…
Elle s’arrêta une seconde, le fixa.
— Mais ce que j’aime encore plus… c’est que ce soit toi. Toi qui me fais ça. Toi qui me regardes comme ça après. Toi qui me prends, me marque, et puis me tiens contre toi comme si j’étais la seule au monde.
Steve ne disait rien, hypnotisé par sa voix, par la chaleur de son corps qui ondulait lentement contre le sien.
— J’ai envie de toi tout le temps, continua-t-elle, un murmure entre deux soupirs. Tout le temps. Dans ma tête, dans mon ventre, dans ma chatte, dans mon cœur.
Elle se pencha, glissa sa langue sur son oreille, le mordilla doucement.
— Je veux être à côté de toi toute ma vie. Baisée, aimée, salie, caressée… mais toujours là. Ta salope, ta femme. Ta putain fidèle.
Elle s’enfonça sur lui d’un mouvement lent, en une seule coulée profonde. Un long gémissement s’échappa de ses lèvres, tremblant, chargé d’amour et de luxure entremêlés. Puis elle commença à bouger doucement, à onduler au rythme de son propre plaisir, ses mains posées à plat sur son torse, le regard planté dans le sien.
— Regarde-moi… je suis à toi. Entièrement. Et je veux que tu restes en moi… toujours.
Leur lente étreinte devint presque une danse, un cri silencieux d’attachement, de passion, de promesse charnelle et éternelle.
Virginie ondulait lentement sur lui, chaque mouvement amplifié par les soupirs qui montaient de sa gorge. Elle le sentait, profondément, pleinement, glisser en elle à chaque va-et-vient, comme une caresse brûlante qui remontait jusque dans sa poitrine.
Ses mains posées sur son torse le maintenaient en place, ses hanches le chevauchaient avec autorité et grâce. Elle prenait son temps, elle le savourait. Ce n’était plus une baise folle et incontrôlée — c’était une offrande, une étreinte intense et volontaire. Elle voulait qu’il la sente, qu’il l’imprime en lui, qu’il n’oublie jamais cette sensation-là.
— Tu sens comme je te serre ? murmura-t-elle, la voix tremblante. C’est pour toi… Rien que pour toi…
Steve la fixait, hypnotisé, les mains glissant le long de ses cuisses, puis remontant sur ses hanches pour la guider, l’encourager. Il haletait, les lèvres entrouvertes, la mâchoire serrée. Il sentait la tension monter, incontrôlable, violente dans sa douceur.
Elle se pencha en avant, leurs corps se collant à nouveau, leurs souffles se confondant. Elle le chevauchait plus vite, le regard brûlant planté dans le sien.
— Jouis en moi, Steve… Je te veux… Je veux tout de toi…
Ses mots, son rythme, la chaleur de sa chatte qui se contractait autour de lui… c’était trop.
Steve agrippa ses hanches, poussa son bassin contre elle avec un grognement rauque, et dans un râle étouffé, il se libéra, profondément en elle, dans un jet puissant, brûlant, comme une décharge d’âme. Son corps se tendit sous elle, sa tête bascula en arrière, et il se vida en elle, totalement.
Virginie ne bougea pas. Elle resta là, en lui, le corps frémissant, savourant la chaleur de sa semence qui la remplissait doucement. Elle ferma les yeux, posa son front contre le sien, puis murmura, d’une voix tremblante d’émotion :
— Épouse-moi.
Un silence.
Elle rouvrit les yeux, le regarda, nue, trempée, encore habitée de lui, les joues rougies et la voix pleine de vérité :
— Fais de moi ta femme. Ta salope pour la vie. La tienne, complètement. Je veux que ce soit toi, toujours. Dans ma chatte, dans mon cœur, dans ma vie.
Steve la regarda, le souffle court, bouleversé. Le plaisir laissait place à une intensité encore plus grande. Un amour cru, vrai, viscéral.
Il posa sa main sur sa joue, l’embrassa longuement. Et dans ce baiser, elle comprit que c’était oui.



